Les publications s’enchaînent et la configuration reste la même pour Dassault Systèmes. D’un côté, l’éditeur de logiciels a fait état jeudi d’un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros au titre du premier trimestre. S’il s’agit d’une hausse de 6% sur un an à taux de change constants, c’est légèrement moins que ce qu’attendaient les analystes selon LSEG (1,51 milliard). « Nous sommes alignés avec nos objectifs », a assuré lors d’une conférence téléphonique Rouven Bergmann, directeur général adjoint finances, appuyant le fait que « les revenus sont ressortis juste sous le point médian » de la prévision.
Parmi les moteurs de la croissance ont figuré la plateforme de modélisation et de gestion de projet 3D Experience, ainsi que le cloud. « La demande est forte dans les domaines de l’aérospatial-défense et de la mobilité », a notamment indiqué Pascal Daloz, directeur général. Le chiffre d’affaires licences, toujours très suivi, a ainsi progressé de 7% à taux de change constants, à 219 millions d’euros. Le chiffre d’affaires souscription et support a, lui, augmenté de 7%. En sciences de la vie, les ventes ont toutefois baissé de 2%, à 285 millions d’euros, et représentent 21% du chiffre d’affaires logiciel.
La rentabilité s’améliore
Comme attendu, en la matière, le chiffre d’affaires du logiciel Medidata s’inscrit en léger repli. Une tendance que Dassault Systèmes dit voir s’inverser au second semestre. De nouveaux clients, tels que le suédois TFS HealthScience, ont adopté la plateforme. « C’est la seule à même de s’adresser à toutes les parties prenantes d’un essai clinique, des laboratoires pharmaceutiques aux hôpitaux en passant par les patients », a argué le dirigeant. Invest Securities relève que le redressement des ventes est un chantier de première importance : « La société avait été sévèrement sanctionnée en février après la déception sur Medidata, qui avait éclipsé les performances très solides des autres marques. »
Confirmant les objectifs annuels, à savoir une croissance du chiffre d’affaires comprise entre 8 et 10% ainsi qu’un bénéfice net par action (BNPA) compris entre 1,29 et 1,31 euro, Pascal Daloz s’est félicité que le groupe ait « légèrement dépassé ses objectifs de profitabilité » entre janvier et mars. La marge opérationnelle est ressortie à 31,1%, en hausse de 0,1 point de pourcentage sur un an. Le BNPA s’est lui établi à 0,30 euro, en hausse de 12% sur un an à taux de changes constants, soit juste au-dessus de ce que les analystes anticipaient (0,29 euro), selon un consensus établi par FactSet.
Beaucoup de réponses sont apportées par ce post choisi par jurilivres.com qui traite du sujet « Librairie juridique ». Le site jurilivres.com est fait afin de publier certains posts autour du thème Librairie juridique communiquées sur internet. La chronique a été reproduite aussi scrupuleusement qui soit. Pour émettre des remarques sur ce texte sur le sujet « Librairie juridique » merci de bien vouloir utiliser les contacts affichés sur notre site web. En consultant de temps en temps nos contenus de blog vous serez informé des futures annonces.