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Son titre (six mois de prison pour avoir insulté et bousculé des gendarmes) récapitule tout le post.
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», l’éditorialiste est positivement connu pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.
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L’éditorial a été édité à une date indiquée 2024-02-06 06:16:00.
Par Elisa Artigue-Cazcarra – e.cazcarra@sudouest.fr
Publié le 06/02/2024 à 14h16.
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Le contrôle d’identité a dégénéré, dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 février, à Langon. « Mes mots ont dépassé ma pensée », a expliqué, contrit, un quadragénaire. Il était jugé en comparution immédiate ce lundi 5 février
Il est près de minuit, vendredi 2 février. Des gendarmes en patrouille à Langon font un crochet par un lieu connu pour avoir abrité du trafic de stupéfiants. Ils aperçoivent deux hommes, devant, et décident de les contrôler. En moins de deux, l’un des piétons, la quarantaine, s’agace. « J’ai posé ma cigarette roulée sous le nez d’un gendarme et je l’ai peut-être bousculé au passage, sans le vouloir. Après, ils m’ont entravé, ça me faisait mal. Et mes mots ont dépassé ma pensée », bredouille-t-il. Il a hurlé des injures, admet-il, devant le tribunal correctionnel de Bordeaux qui le jugeait en comparution immédiate, ce lundi 5 février.
Face à ses juges, il apparaît contrit, pleure, parle de « la journée merdique » qu’il avait passée la veille, chez sa sœur, à Pau, dont l’appartement aurait brûlé. « En rentrant, j’ai bu, ce que je ne fais jamais. » Ancien cocaïnomane, il dit vouloir s’en « sortir », évoque un prochain « rendez-vous à Pôle emploi » et présente ses excuses.
« L’homme qui pleurniche dans le box était, au moment des faits, provocateur, agressif, insupportable », gronde le procureur. « Mais ses larmes ne sont pas feintes », réplique l’avocat de la défense.
Il a été condamné à six mois de prison, aménageables par un juge d’application des peines, et devra verser 800 euros aux militaires pour leurs préjudices.
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