Retour sur l’article : Au tribunal de Saint-Malo : « C’est un cas malheureusement typique de violences conjugales…. » 

Retour sur l’article : Au tribunal de Saint Malo : « C’est un cas malheureusement typique de violences conjugales…
Retour sur l’article : Au tribunal de Saint Malo : « C’est un cas malheureusement typique de violences conjugales…

Cet article, dont le thème est « la justice », a été remarqué sur le web, notre rédaction est heureuse de vous en reproduire l’essentiel plus bas.

Le titre (Au tribunal de Saint-Malo : « C’est un cas malheureusement typique de violences conjugales…. » ) est sans ambiguïté.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable.

Cet éditorial peut ainsi être pris au sérieux.

Voici ll’article :

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Le prévenu, âgé de 52 ans, a été condamné à quatre années de prison ferme par le tribunal de Saint-Malo ce jeudi 13 avril 2023, pour des faits d'agression sexuelle et d'inceste, commis sur sur sa fille, sa nièce et une de leurs amies quand elles étaient enfants.
Entre 2015 et 2020, la victime avait subi un flot de violences verbales, physiques, économiques, entre Bonnemain et Pontorson. Un cas typique de violences conjugales, malheureusement récurrentes parmi les affaires jugées au tribunal de Saint-Malo.  ©Le Pays Malouin

« C’est un cas malheureusement typique de violences conjugales » déplore l’avocat de la jeune femme, absente à l’audience au tribunal de Saint-Malo. Entre 2015 et 2020, c’est un flot de violences verbales, physiques, économiques qu’il a déversé sur elle, entre Bonnemain et Pontorson.

Et puis il contrôlait ses dépenses, et elle devait justifier sans cesse le moindre de ses achats. Il y a cette gifle qu’il lui a donnée alors qu’elle faisait une tarte aux pommes.

« Bonne à rien » lui disait-il, ne manquant pas de lui faire remarquer qu’elle « s’habillait comme une pute ».

« Il passait sa colère sur moi » 

Le prévenu est décrit par l’entourage du couple comme impulsif, agressif dans ses propos et animé par une volonté de rabaisser la jeune femme en permanence.

« Il passait sa colère sur moi », dit-elle, tandis que lui n’a pas l’intention de reconnaître quoique ce soit, affirmant n’être pas violent, et être la cible de la malveillance des proches de la jeune femme.

L’expertise psychiatrique en question

« La procédure est-elle réellement solide pour savoir ce qu’il s’est passé ? », plaide Marina Guilloux en défense.

Comme ses confrères qui suffoquent souvent face aux rapports des experts psychiatres, l’avocate remet en question celui qui a été désigné dans le dossier :

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« Pour avoir vu d’autres rapports de lui, dans d’autres dossiers, je suis très réservée sur les capacités de cet expert. » 

Des réserves qui n’auront pas suffi à éviter la condamnation à son client, qui en est quitte pour 10 mois de prison avec sursis.

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