A noter, cet article sur internet dont le sujet est « la justice » et qui a des chances de vous intéresser.
Le titre saisissant (Affaire Mohamed Haouas : « C’est complètement irréfléchi » pour l’avocat du joueur, « il n’y a pas d’emprise ») est évocateur.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.
Le texte peut ainsi être pris au sérieux.
L’article d’origine en question :
L’avocat de Mohammed Haouas, Marc Gallix, estime que le joueur condamné à un an de prison ferme pour avoir frappé sa femme dans un centre commercial montpelliérain le 26 mai dernier, a agi de manière irrationnelle et irréfléchie. Pour lui, son épouse n’est pas sous emprise.
L’avocat estime que son client n’arrive pas à « se maîtriser ». Marx Gallix, qui défend Mohammed Haouas dans cette affaire de violence devant un centre commercial Montpelliérain, assure à BFMTV que son client a agi de manière irrationnelle. Il affirme qu’il s’agissait de la première fois que le rugbyman se comportait ainsi à l’égard de son épouse, au terme de 10 ans de vie conjugale.
Violence « irrationnelle »
« Ils ont dix ans de vie commune et c’est la première fois qu’il y a des actes de violence » assure maître Gallix, ajoutant que « ce sont des faits violents, mais dans un laps de temps très court ».
Ces actes de violences sont irrationnels, parce que ça s’est passé dans un endroit, où on pouvait penser que tout le monde allait le savoir. Et puis il a continué, il l’a prise par le bras et a traversé le centre-ville de Montpellier. Donc c’est complètement irréfléchi.
Emprise
Interrogé sur l’hypothèse d’une emprise psychologique, qu’empêcherait son épouse de le quitter ou de porter plainte contre lui, l’avocat a infirmé.
Non, il n’y a pas d’emprise de Mohammed Haous, c’est quelqu’un qui a encore de gros progrès à faire pour se maîtriser. Mais sa femme, si elle est venue à l’audience pour lui apporter une aide, c’est pas pour d’autres raisons. Ils ont deux enfants ensemble.
S’appuyant sur le fait que le couple ait deux enfants et qu’ils partagent leur vie depuis 10 ans, Maître Gallix estime que l’épouse de Mohammed Haouas veut « laisser une chance » à son époux, malgré cet acte de violence prouvé et condamné.
Il y a des femmes qui souhaitent laisser une chance à leurs époux, à leurs compagnons, elle est dans cette situation. Il est évident qu’avec une peine d’un an d’emprisonnement et une convocation devant le juge d’application des peines, s’il recommençait ces infractions, il irait directement en prison avec une peine beaucoup plus importante.
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