Ce « papier », dont la thématique est « la justice », vient d’être identifié sur le web, nous sommes heureux de vous en reproduire l’essentiel ci-dessous.
Le titre (deux députés veulent saisir la justice contre Marine Le pen pour « faux témoignage ») parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.
Il n’y a aucune raison de ne pas croire de la fiabilité de ces révélations.
Texte original en question :
« On se demande dans quelle mesure on n’est pas face à un faux témoignage. » Deux députés, Stéphane Vojetta (Français de l’étranger, Renaissance) et Julien Bayou (Paris, Europe Ecologie-Les Verts), souhaitent saisir le bureau de l’Assemblée nationale en vue d’un signalement à la justice, à la suite de l’audition de Marine Le Pen dans le cadre de la commission d’enquête relative aux ingérences étrangères. Leur analyse, qui pour l’heure n’emporte pas l’enthousiasme de la majorité du bureau de cette commission d’enquête, est la suivante : ils reprochent à la cheffe de file de l’extrême droite d’avoir, lors de son audition du mercredi 24 mai, contesté le processus de reprise d’un prêt contracté en 2014 auprès d’une banque russe.
Cette créance avait été rachetée isolément en 2016 peu avant la mise sous tutelle puis la faillite de la banque, avant d’être transmise à une société liée au complexe militaro-industriel russe, laquelle l’a rééchelonnée dans des conditions avantageuses pour le Rassemblement national (RN). Les conditions de cession de ce prêt sont nimbées d’un épais mystère. « J’entends dire pour la première fois que seul [ce] prêt aurait été concerné », avait déclaré Marine Le Pen face à la commission.
Sur la chronologie des faits, attestée par l’agence russe d’assurance des dépôts et révélée par l’Agence France-Presse et Mediapart en 2017, elle avait répondu : « C’est faux. Pendant des mois, nous avons versé de l’argent à un notaire, à la demande de la justice, précisément parce que la banque avait fait défaut. Les cessions successives ont eu lieu après. »
« Plaintes fantaisistes »
« Si moi je suis au courant, elle l’est aussi », rétorque Julien Bayou, s’appuyant sur le suivi de ce dossier, à l’époque, par le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, et par un avocat russe employé par le parti. « Ces éléments sont factuels. Soit elle est incompétente, car elle n’est pas au courant, soit il y a une volonté de dissimulation, car ce prêt arrive dans des mains proches du Kremlin. » La société actuellement propriétaire du prêt, Aviazapchast, est dirigée par d’anciens hauts responsables de l’armée russe.
Pour MM. Vojetta et Bayou, ces déclarations relèvent possiblement d’un faux témoignage sous serment, soit un parjure, et nécessiteraient un signalement au procureur de la République par le biais de l’article 40 du code de procédure pénale. Une telle procédure peut être exercée à la demande du président de la commission d’enquête, en l’espèce le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy, ou de celle du bureau de l’Assemblée, plus haute instance collégiale de l’institution.
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